L’article au vitriol publié récemment dans un numéro du journal « Échos du Nord » au sujet d’Habib Sylla, l’un des hommes d’affaires les plus influents du Gabon continue de susciter des réactions plusieurs semaines après sa publication. L’intéressé, dénonce une cabale médiatique orchestrée par des individus évidemment masqués, aux motivations inavouées. Sans preuve aucune, le célèbre journal lance qu’ Habib Sylla aurait affirmé « avoir été contraint de prendre la nationalité gabonaise ». Une publication qui a créé un tollet général dans les hautes sphères de la République. Qui est Habib Sylla ? Qu’avons-nous appris de lui et sur lui?
HABIB SYLLA
En un peu plus de 45 ans, il reste discret. Nous nous sommes habitués à lui. À Libreville, il fait partie de notre paysage. Habib Sylla est le Président de tous les maliens de l’extérieur, soit 5 millions de maliens dans 67 pays dans le monde. Ses détracteurs ont lâché sur lui une meute de hyènes dactylographes dans le seul but de le discréditer auprès des populations gabonaises, des autorités gabonaises et des autorités maliennes. « Ce n’est pas vrai. Je ne me reconnais pas dans cette galette d’Echos du Nord. Et je sais que même quelqu’un qui n’a jamais été un jour à l’école ne peut pas dire qu’on m’a contraint de prendre la nationalité. Depuis quand le Gabon contraint les gens à prendre la nationalité ? « , demande perplexe Habib Sylla.
L’homme d’affaires qui fait entre autre dans le BTP au Gabon bénéficie d’une confortable surface financière. Ses snipers ont vite oublié qu’il a réussi grâce à son ardeur au travail et son esprit d’écoute. La porte de son bureau à la Campagne a toujours été ouverte à tout le monde, sans aucune considération identitaire. Il a toujours prôné l’intégration vraie et favoriser l’insertion sociale des maliens du Gabon. Humble, Habib Sylla habite toujours à la Campagne, un quartier populaire de Libreville alors qu’il peut vivre à la Sablière, comme tout le gratin de la capitale.
EN MISSION
En mission au Mali depuis plusieurs mois, Habib Sylla fait l’objet d’un acharnement délibéré. Les mauvaises langues affirment qu’il serait rentré définitivement au Mali, les valises pleines de Francs cfa. » À la Campagne où je réside, on peut toujours appercevoir mes voitures et ma famille. C’est la première fois que je passe presque 5 mois hors du Gabon car je suis au service de l’autorité qui m’a énormément fait confiance », répond Habib Sylla à ses détracteurs.
À en juger de l’ensemble de l’œuvre de cet homme qui a le goût du secret, peu lui importe que certains médias gabonais privés ou que les réseaux sociaux le dévalorisent. Habib Sylla est une force tranquille. Il n’a que faire, dans ces tribunaux populaires qui sévissent sur internet, d’être jugé négativement. » J’essaie toujours d’être un citoyen modèle. Je garderais jusqu’à ma mort l’amitié que le peuple gabonais m’a donné. Je ne l’oublierais jamais », affirme-t-il.
QUE REPROCHE-T-ON À HABIB SYLLA ?
« Je possède un pied à terre au Mali, c’est tout à fait normal. Je n’ais pas coupé le cordon ombilical. De plus, en 2001, le Gabon a modifié sa constitution, on peut avoir 2 nationalités voir 3 où est donc le problème ? », s’interroge le plus célèbre habitant de la Campagne, depuis le lynchage médiatique dont il fait l’objet. Pour de nombreux observateurs, il ne fait l’ombre d’aucun doute que cette cabale contre Habib Sylla à travers une campagne de désinformation, de manipulation et de sabotage est l’œuvre de personnes qui voient d’un mauvais œil sa proximité avec IBK, le Président du Mali. « C’est un monsieur. Ce Président est un homme d’honneur. C’est un Président qui aime son peuple, qui reconnaît les bienfaits des autres. Je suis le Président de tous les maliens de l’extérieur. Par confiance, il a construit un immeuble de près de 2 milliards qui fait office de siège de mon institution. Il m’associe à ses voyages officiels, me permet de le rencontrer quand il le faut et me donne son amitié. Cela énerve certainement des gens. Ça ne plaît pas à tout le monde », confie Habib Sylla. À l’endroit de ses détracteurs, il lance ces paroles empruntées au Christ » Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font « .
Pierre Parfait Mbadinga
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