Le quotidien L’Union révèle plusieurs aspects des activités répréhensibles menées par Aurélie Ntoutoume Obame, l’actuelle Secrétaire générale du ministère des Travaux publics, arrêtée le 13 janvier dernier par les éléments de la Direction générale des recherches ( DGR ). Un véritable robinet ouvert. Cette proche du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, est poursuivie entre autres pour des faits de rackets auprès des sociétés de BTP, comme la société Sinohydro de laquelle elle aurait perçu le reversement de 400 millions de francs CFA au titre de rétrocormmissions, pour un marché de réhabilitation de la route Bambouchine. De quoi révolter les populations locales confrontées à moult difficultés de déplacement en saison de pluie.

Le gouvernement qui reconnaît que la réfection des infrastructures de base, à l’instar des routes, est une priorité dans les efforts d’amélioration des conditions de vie dans le pays, devrait se préoccuper un peu plus sérieusement de l’état de la route Bambouchine ( 6ème arrondissement ) . Longue de 17 km, la voie reliant le petit marché de Bambouchine au carrefour Koubougou est impraticable en saison de pluie.
» Cette route est notre principal problème. Quand il pleut, si quelqu’un tombe malade, il est impossible de le transporter à l’hôpital « , déclare Jonas, un habitant de Koubougou. Emprunter la route Bambouchine, en saison de pluie, relève du parcours du combattant lorsqu’on ne dispose pas d’un véhicule à moteur tout terrain. Même les piétons sont obligés d’esquiver la boue, les trous béants et les eaux en se frayant un chemin à travers la broussaille.
Interpellé par les habitants de Bambouchine, Justin Ndoudangoye alors ministre des travaux publics avait lancé le 30 octobre 2019 des travaux d’entretien. Mais le soulagement des populations n’aura été que de courte durée. Ces travaux ont été interrompu sitôt Justin Ndoudangoye débarqué de son poste.
Les populations locales dépendent de la route Bambouchine qui permet d’avoir accès aux boutiques et aux marchés. Il est essentiel d’améliorer l’état de cette route pour mettre fin à l’isolement et à l’exclusion dont elles se sentent victime en saison de pluie.
Cet article est le énième d’une série de reportages multimédias sur l’impérieuse nécessité de revêtir ce tronçon de route.
Pierre Parfait Mbadinga
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