La maison Economie GABON: WESTERN UNION, MONEYGRAM, LE CALVAIRE DES CLIENTS

GABON: WESTERN UNION, MONEYGRAM, LE CALVAIRE DES CLIENTS

GABON: WESTERN UNION, MONEYGRAM, LE CALVAIRE DES CLIENTS

Depuis plusieurs mois, les usagers de Western Union, MoneyGram, Ria et autres sociétés de transfert de fonds sont confrontés à des difficultés de transfert d’argent.

Les difficultés de transfert ou de réception de fonds via Western Union ou MoneyGram sont la partie émergée d’un problème bien plus large qui affecte également les flux internationaux de l’ensemble des établissements bancaires. Il s’agit de la raréfaction des devises, c’est-à-dire du stock de monnaies étrangères, dans le système bancaire et financier sous-régional. Le transfert d’argent fonctionnant sur le principe de la compensation, les structures émettrices, y compris les banques, doivent avoir suffisamment de provisions dans les banques étrangères.
De ce fait, les quotas journaliers dans certains établissements bancaires sont dus à une contrainte de trésorerie . Ces établissements ne peuvent servir leurs clients au-delà de ce qu’ils possèdent. Les responsables de ces structures ont certainement dû mettre en place ces restrictions pour assurer un service minimum.

Ainsi ceux qui désirent envoyer ou recevoir de l’argent doivent se lever à des heures inappropriées, mettant en dangers leurs intégrités physique pour ensuite s’infliger les fils d’attentes interminables tout en espérant atteindre le guichet avant que l’heure du service minimum ne soit atteint. C’est dans cette triste spirale que nos concitoyens pataugent depuis plusieurs mois. Les clients sont trimballés d’une agence à une autre. Ne pouvant pas recourir à d’autres moyens, cette situation rend le quotidien des usagers très pénibles.

Pernnel EKA

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