La maison Politique GERVAIS NZOVI MOULENGUI : ‘ J’AI FOI EN UN AVENIR RADIEUX POUR LE GABON »

GERVAIS NZOVI MOULENGUI : ‘ J’AI FOI EN UN AVENIR RADIEUX POUR LE GABON »

GERVAIS NZOVI MOULENGUI : ‘ J’AI FOI EN UN AVENIR RADIEUX POUR LE GABON »

g9infos : Président du mouvement politique »Les amis de la République », crée en 2015, vous avez été candidat aux dernières législatives. Quel expérience tirez-vous de ces échéances ?

GERVAIS NZOVI MOULENGUI : Au Gabon les élections se ressemblent, qu’elles soient locales,  législatives ou présidentielles. Il y a une sorte de générique électoral. L’élection est faite de bric à brac, que ce soit du côté de l’opposition qui prône toujours le boycott, sans comprendre son sens, que ce soit du côté de la majorité qui par tous les moyens veut conserver le pouvoir. Ces élections laissent toujours un goût amer, celui de ne pas voir la démocratie triompher. Ce serait un bien pour tous, que ce soit l’opposition ou la majorité, que nous ayons des institutions fortes. Or ces élections laissent un goût d’inachevé à chaque fois pour tous ceux-la qui ont toujours prôné pour le boycott, sans raison valable, parce qu’en prônant pour le boycott dans une opposition unie et soudée, je ne vois pas l’intérêt. Beaucoup d’électeurs dans l’ Ogooué–Maritime n’ont rien compris. Ils se sont dit : « tant mieux, ce sont eux qui sont au pouvoir qu’ils y restent ». Et c’est ce qui s’est passé.

g9infos: Au sortir de ces élections nous avons une nouvelle configuration politique. Quel regard portez-vous sur celle–ci?

GERVAIS NZOVI MOULENGUI : La réalité politique fait que les Pdgistes remportent à chaque fois les élections sans réellement les gagner. Ils s’autoproclament. On sait comment les différentes organisations administratives qui sont chargées de mener à bien les élections fonctionnent. Ces organisations font dans la fraude et c’est connu de tous. Aujourd’hui on peut être dans le système et puis demain se retrouver opposant. Certains dans ce cas sont désormais victimes de ce même système. Nous devons créer des institutions fortes pour changer cela.

g9infos: Croyez vous réellement qu’un jour les choses vont changer ?

GERVAIS NZOVI MOULENGUI : Oui.Mon programme de société restera « Le miracle gabonais ». J’ai foi en la nation gabonaise. Je sais qu’il y a des personnes de mauvaise foi mais petit à petit non pas avec des bâtons et des armes, nous allons pouvoir mener ensemble la lutte contre le paganisme électoral, le semblant de démocratie. Nous allons essayer de faire comprendre aux uns et aux autres que la démocratie n’est pas bonne seulement pour les uns et non pour les autres. Elle est bonne pour l’ensemble du peuple gabonais. Nous avons besoin d’être plus fort et pour cela il faut que tous les camps, y compris la société civile, comprennent que une fois notre pays démocratisé, nous allons aller de l’avant. Et c’est pourquoi je crois au miracle gabonais. J’ai une foi . Je sais qu’un jour les élections se dérouleront de façon démocratique. Mais cela implique la bonne volonté de tous parce que ceux qui sont là s’accaparent de manière grotesque du pouvoir.

g9infos : Êtes vous de ceux qui pensent que la question de la vacance du pouvoir au Gabon est d’actualité ?

GERVAIS NZOVI MOULENGUI : Avant d’aborder cette question,  je voudrais parler de la santé du chef de l’État. Ali Bongo Ondimba est un homme comme tout autre, comme vous et moi, comme ceux du pouvoir. On ne va pas faire de la santé du président une sorte de cabale. C’est pourquoi je me suis abstenu ces derniers temps de faire des analyses abjects. Je suis l’une des personnes qui s’opposent vraiment farouchement à sa politique, parce que je suis un orphelin de Pierre Mamboundou, de l’Union du Peuple Gabonais (UPG). Mais qu’à cela ne tienne Ali Bongo Ondimba est un être humain qui comme vous et moi, peut tomber malade.On ne va donc pas faire de ses ennuis de santé une sorte de récital quotidien. Seulement il y a aussi une petite part de responsabilité de ceux qui entourent l’actualité autour de la présidence de la République. Ceux qui ont donné l’information, l’on donné très mal. De manière approximative. Ali Bongo Ondimba est une institution. Sa santé doit être connue de tous. Il faut que le peuple le soutienne. Jusqu’aujourd’hui je reste très mal informé sur l’état de santé du président. Pour ma part, je pense que Ali Bongo Ondimba lui-même, plus qu’un médecin, connaît ses aptitudes. S’il sent qu’il n’est plus apte, qu’il démissionne. A ce sujet il faut donc rester prudent.

g9infos : Votre mot de fin ?

GERVAIS NZOVI MOULENGUI : Au Gabon tout le monde veut le changement. Je me demande cependant si le peuple est prêt à ce changement. Personnellement, je pense que le Gabon vivra un véritable changement mais il faut y croire. Le chef de l’État n’est pas un ennemi mais un adversaire. Il faudrait que nous le comprenons. Et si on doit changer les choses dans ce pays, il faudrait que l’on s’asseyent et que l’on se dise les choses calmement. Mais si les uns et les autres font deux camps et que l’on soit prêt à faire tonner les bombes, je vous assure que l’on aura encore du chemin à parcourir.

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