La maison Education GROSSESSES PRÉCOCES : L’ ÉTUDE QUI ACCABLE LES JEUNES GABONAISES

GROSSESSES PRÉCOCES : L’ ÉTUDE QUI ACCABLE LES JEUNES GABONAISES

GROSSESSES PRÉCOCES : L’ ÉTUDE QUI ACCABLE LES JEUNES GABONAISES

L’UNICEF a fait une étude sur les grossesses précoces et en milieu scolaire au Gabon. Les résultats font peur. On l’a lue pour vous. Voici 8 données qui nous ont fait tiquer :

1 – 81% des filles âgées entre 10 et 20 ans sont déjà sexuellement actives au Gabon.

2 – 59% des filles âgées de 10 à 19 ans ont déjà eu des rapports sexuels et sont déjà tombées enceintes au moins une fois.

3 – 34% ont eu leur première grossesse à moins de 17 ans, dont 1% à l’âge de 11 ans.

4 – Le Woleu-Ntem est la province du Gabon où l’on tombe enceinte le plus tôt. 97% des filles ayant eu une grossesse là-bas avaient moins de 20 ans, dont 21% entre 11 et 14 ans.

5 – Les principaux auteurs des grossesses précoces au Gabon (à part les élèves et étudiants) sont les travailleurs (mariés ou déjà en couple).

6 – La majorité des filles en état de grossesse précoce vivaient avec leurs mères seules (26%) ou leurs deux parents (24%). Celles avec leurs pères seuls sont à 5%.

7 – 45% des filles mères ont redoublé ou abandonné les études.

8 – L’une des causes principales ? La non utilisation (volontaire) de moyens de contraception. Puisque 90% connaissaient le préservatif, ainsi que son utilisation mais préféraient s’en passer, en partie sous la pression de leur partenaire masculin…

Le rapport complet : http://brt do/ ep3xp

Face à l’ampleur de ce phénomène dans notre société, il est à craindre les conséquences. Risque pour la santé : les grossesses précoces sont la première cause de mortalité chez les 15 à 19 ans, et la première cause de mortalité infantile. Déscolarisation : 58% des filles ne retournent jamais ou rarement à l’école après avoir eu un enfant. Marginalisation: Ces filles peuvent être rejetées par leur famille et deviennent ainsi vulnérables aux violences et abus, à l’esclavage domestique et à l’exploitation sexuelle. Il est donc grand temps de sensibiliser et d’agir, car cette problématique sociale est crucial.

Pierre Parfait Mbadinga

Crédit photo : Google

 

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