En 2015, les Chefs d’Etats de l’Afrique centrale réunis dans la capitale Tchadienne, ont décidé d’insuffler à la CEEAC une nouvelle dynamique en opérant une réforme majeure de ses organes. Ce vœu n’aurait été que chimère sans la volonté affirmée et le leadership du président gabonais S.E le président Ali BONGO ONDIMBA.
La mutation du Secrétariat général en une Commission était perçue comme une exigence afin d’accroître les capacités de la CEEAC à répondre aux aspirations des peuples et nations d’Afrique Centrale.
Le 12 octobre 2020, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale célébrait le 37ème anniversaire de sa création ici à Libreville, la belle capitale de la République Gabonaise.
A cette occasion, son Excellence Ali Bongo Ondimba, alors président en exercice de la CEEAC a invité les Etats membres à redoubler d’efforts pour faire de cet espace communautaire, un espace où il fait bon vivre. Le 18 octobre 2020, à l’occasion de la première édition de la journée de l’Intégration régionale de l’Afrique Centrale, l’accent a été mis sur l’urgence de l’intégration des pays de l’Afrique Centrale.
Cette journée commémorait la création de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). C’était l’occasion de raviver la mémoire collective, de revisiter le passé et d’évaluer le présent afin de mieux définir l’avenir de la communauté.
En effet, les pères fondateurs ont signé, le 18 octobre 1983 à Libreville, le Traité instituant la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale. L’objectif visé par les pères fondateurs était de promouvoir et de renforcer une coopération harmonieuse et un développement dynamique et équilibré des Etats de l’Afrique Centrale en vue d’améliorer les conditions de vie et de bien-être des populations.
En examinant la marche de cet espace communautaire vers son intégration à la faveur de la 16ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC, tenue à N’Djamena au Tchad, le 25 mai 2015, les Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC ont relevé et salué les progrès réalisés. La grande réforme évoquée à N’Djamena avait pour objectif, de faire de la CEEAC, une communauté économique régionale viable et forte, dotée d’un exécutif à l’architecture rénovée.
Aujourd’hui, grâce à l’acharnement du président Gabonais Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, le Traité révisé de la CEEAC, signé le 18 décembre 2019 à Libreville est entré en vigueur.
Le nouvel organe exécutif de la communauté, dont les membres ont prêté serment le 31 août 2020, est fonctionnelle. Le passé récent de la CEEAC est celui d’une organisation ne disposant que rarement de fonds nécessaires pour le fonctionnement de ses institutions et la mise en œuvre de ses programmes.
Pour un financement régulier du budget de la Communauté, les Etats membres devaient être convaincus de la pertinence et de l’opportunité des programmes proposés ou en cours de mise en œuvre. C’est pourquoi cette réforme a été initiée pour aboutir à des résultats concrets.
La Commission doit aujourd’hui s’adapter à la gestion orientée vers les résultats et se doter des moyens conséquents de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre effective de ses projets.
Abdoul Ghaffar ANAGO
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