La scène chaotique qui s’est déroulée au siège du Samu Social Gabonais cette semaine ne correspond en rien à une opération de secours, mais plutôt à une révolte longtemps contenue. Les ex-agents de cette institution, depuis longtemps ignorés et sous-payés, ont finalement dit « ça suffit ! » en manifestant bruyamment leur mécontentement.
C’est une triste ironie que cette institution, censée prodiguer des soins aux nécessiteux, ait été mise sens dessus dessous par ses propres exécutants. Leur principale revendication concerne les primes et les salaires impayés depuis une éternité, plus de cinq ans pour être précis. Alors qu’ils se battent pour leurs droits légitimes, il est regrettable que les patients vulnérables aient été expulsés, privés de soins.
La colère des agents du Samu social est justifiée. Ils travaillent sans contrats, sans couverture sociale, et font face à des coupures de salaires arbitraires. Comment est-il possible qu’une institution fonctionnant à plein régime n’ait pas de service de comptabilité et qu’elle suspende systématiquement ses employées enceintes ?
Le directeur du Samu social prétend que ces agents sont des volontaires, mais il est clair que l’État est propriétaire de cette institution et a des responsabilités envers ses employés. Il est grand temps que la lumière soit faite sur les salaires des médecins et que des réformes soient mises en place pour garantir un traitement équitable de tous les employés.
En fin de compte, le Samu social Gabonais doit faire un examen de conscience. Il ne peut pas se permettre de maltraiter ses propres agents au détriment des patients démunis, car ces agents sont également des Gabonais dans le besoin. La crise qui évite au sein de cette institution ne peut plus être ignorée, et il est temps que des mesures concrètes soient prises pour mettre fin à cette injustice flagrante.
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