La Fédération gabonaise pour l’environnement Okiri a lancé le projet « Ici commence la mer » à Libreville, visant à sensibiliser le public à l’importance de la gestion des déchets. Des marquages au sol du visuel « Ici commence la mer » sont réalisés dans le 1er arrondissement de la ville, en partenariat avec différentes entités. L’objectif est de créer une prise de conscience collective sur les conséquences de la pollution marine et d’encourager un changement de comportement à long terme.
Le projet « Ici commence la mer » été initié par la Fédération gabonaise pour l’environnement Okiri en collaboration avec le Haut-Commissariat à l’Environnement et au Cadre de Vie, la Mairie Centrale de Libreville, la DGEPN, CMA-CGM et ARISE. Son objectif principal est de sensibiliser le grand public à l’importance de la gestion des déchets et de limiter la pollution marine à Libreville.
La première phase du projet se concentre sur le 1er arrondissement de la ville, en particulier aux abords des écoles et universités. L’Université Omar Bongo (UOB), l’école d’application Nelson Mandela, l’école Ruban Vert, les écoles de Gros Bouquet, ainsi que les lycées Léon M’BA et Paul Indjendjet Gondjout font partie des établissements où des marquages au sol ont été réalisés. Ces marquages portent le visuel frappant « Ici commence la mer » afin de créer une prise de conscience chez chacun d’entre nous.
La pollution marine a des conséquences dévastatrices sur les écosystèmes marins et la santé humaine. Les déchets plastiques, qui représentent 80 % des déchets marins, sont ingérés par les poissons, les tortues et les oiseaux, entraînant leur mort. De plus, ces déchets mettent plusieurs décennies à se dégrader en micro-plastiques, qui sont ensuite ingérés par les poissons, puis par les humains.
Le projet « Ici commence la mer » vise donc à sensibiliser chacun d’entre nous à l’importance de la gestion des déchets et à souligner le lien direct entre nos actions en ville et les conséquences sur les écosystèmes marins. Il s’agit également de promouvoir une prise de conscience collective sur cette problématique.
La Fédération Okiri espère que cette première étape dans le 1er arrondissement sera suivie par d’autres initiatives similaires dans les autres arrondissements de la ville, afin de toucher un public plus large. Des formations et des présentations du projet ont déjà commencé dans les écoles et reprendront à la rentrée scolaire 2023. Cette collaboration avec les écoles et les jeunes générations vise à éduquer et à inspirer un changement de comportement à long terme.
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