Décidément, plus rien ne va pour les deux clubs de la province du Woleu-Ntem engagés dans le championnat national de football de première division. Pour le compte de la 4e journée qui se disputait sur l’ensemble des pelouses du pays, l’Union Sportive d’Oyem et l’Union Sportive de Bitam se sont heurtées respectivement au FC 105 et au Stade Mandji.
L’arène de Gaston Peyrille était le théâtre, ce dimanche 13 novembre, de deux affiches alléchantes. En levée de rideau,USO faisait face au Football club 105 de Libreville tandis qu’en seconde heure, l’Union Sportive de Bitam recevait le leader du championnat, le Stade Mandji. USO qui sortait d’une humiliante défaite (7-0) face à Mandji le week-end écoulé, se devait de réagir devant 105, mais les hommes de Jeannot Ekouma ont été une nouvelle fois battus (0-1).
Un score très favorable pour les locaux qui se sont bien tirés grâce à la maladresse des attaquants du FC 105. Les coéquipiers de Romaric Legnandzi ont raté un nombre incalculable d’occasions. En face, il y avait peu de répondant. USO, toujours orpheline de son stade d’Akoakam connait un début de saison très difficile avec un bilan catastrophique de trois défaites et une seule victoire en quatre matchs, soit un total de trois points sur douze possibles.
Pour l’USB, le nul face au leader était celui de trop (1-1). Si le club de Bitam reste pour toujours encore invaincu, aucune victoire n’est toujours pas engrangée. Pourtant, dominateurs sur l’ensemble de la rencontre, les locaux ont vite été repris au score avant la pause. Il faut remonter plusieurs années en arrière pour voir un tel début de saison du côté de Bitam. Au-delà des résultats insuffisants, c’est la qualité du jeu proposé par la bande à Kossi qui fait surtout débat.
Avec une équipe remaniée à plus de 95%, USB peine à retrouver le jeu de l’année dernière. Les forces d’hier sont devenues les faiblesses d’aujourd’hui, l’entre jeu reste dépourvu d’impact et notamment de qualité. Les joueurs de couloirs peinent à se montrer dangereux. Quatre petits points au compteur en quatre rencontres. De la course au titre à la lutte pour le maintien, voilà la triste réalité que vivent actuellement les fans.
Les équipes du nord désemparées sont en plein naufrage. La trêve arrive à point nommé pour remettre les pendules à l’heure.