Si la volonté de récompenser certains acteurs politiques, économiques et sociaux reste bien manifeste dans notre pays, il n’en demeure pas moins que les critères de sélection restent un sujet à controverse. Certains acteurs qui ont fait leurs preuves dans les domaines bien spécifiques peinent encore à être couronnés. C’est le cas du célèbre cadreur de Gabon 1ʳᵉ, Victor Moundounga.
Que faut-il pour reconnaître le talent de cet homme derrière la caméra ?
Si le talent et la valeur de Victor sont bien reconnus par l’ensemble des populations, ce n’est décidément pas le cas de ces autorités en charge de décerner les récompenses aux plus méritants.
Depuis les débuts à la RTG2,Victor Moundounga n’a cessé de progresser pour devenir aujourd’hui le meilleur de sa génération. Ces reportages pointus et surtout pertinents aux côtés de Heinerick Bokoko lui ont permis de gagner l’administration et le respect de nombreux téléspectateurs. C’est en partie grâce à lui que certaines populations découvrent certains errements notamment : des routes impraticables, des bâtiments étatiques à l’abandon…
Le travail impeccable réalisé par le duo depuis de longues années n’est reconnu qu’à travers les encouragements du peuple. Pourtant, plusieurs occasions se sont présentées pour enfin reconnaître la valeur d’un travail bien fait. Mis de côte injustement lors des dernières fêtes du travail et de l’indépendance, l’emblématique cadreur Victor Moudounga a une nouvelle fois essuyé une désillusion en étant oublié hier 25 novembre dans le cadre de la nuit des talents.
À la question de savoir, quels sont les critères pris en compte pour bénéficier d’une récompense dans notre pays ?
Dans tous les cas, la méritocratie ne semble pas constituer un élément déterminant pour la distinction. On comprendrait alors la raison pour laquelle Victor Moundounga et Heinrick Bokoko restent en retrait. Alors que l’opinion s’accorde à donner une note positive à l’infernal duo jusqu’à s’incliner devant la sensibilité des sujets pompés grâce à la plume limpide de Bokoko et aux images fluides de Victor Moundounga.
Au cours de cette cérémonie, le chef de l’État Ali Bongo a décerné des récompenses à certains artistes dont la compétence est très largement mise en doute. Les populations ne semblent donc pas comprendre ce qui se passe et souhaitent connaître les motifs de cette non-reconnaissance.
Il faut de ce fait comprendre que Moundounga et Bokoko pratiquent un art triste. Toutefois, le duo n’entend pas abdiquer face à ce qui est perçu comme injustice, car les exigences de la profession leur impose l’humilité.
Tello Le Cheval Blanc
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