Avec le dernier remaniement ministériel, le chef de l’État et son premier ministre avaient procédé à un véritable ménage dans le gouvernement dirigé par Rose Ossouka Raponda. Parmi des nombreuses évictions enregistrées, on avait noté celle d’Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, ministre de la communication. Aujourd’hui, il est étonnant de constater que cet ancien ministre pourtant reconnu pour ses compétences fait l’objet d’un acharnement injuste et surtout injustifié.
De quoi est-il reproché exactement l’ancien ministre Edgard Anicet Mboumbou Miyakou ? En jetant un regard critique sur le rétroviseur, l’opinion avisée peine à trouver des failles qui pourraient permettre aujourd’hui à certaines personnes de traîner son nom en pâture.
En intégrant le gouvernement à l’époque, le natif du Sud avait bien sûr une mission précise. Dès son arrivée à la tête de ce département ministériel, Anicet Mboumbou Miyakou avait trouvé tout un vacarme décriant (grèves intempestives, problèmes de fonctionnement…). L’ancien porte-parole du gouvernement avait su initier un dialogue permanent avec les partenaires sociaux.
Ce dit dialogue aura permis d’apaiser un climat jadis délétère dans sa chapelle ministérielle. Si nombreux s’attendaient à voir un fougueux porte-parole qui viendrait à chaque fois devant les caméras, bomber le torse en défendant bête et ongles le gouvernement dont il fut membre , c’est plutôt, un homme calme ayant la tête sur les épaules qui exerçait sa fonction avec méthode et professionnalisme.
Depuis l’accession d’Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême, Anicet Mboumbou Miyakou reste sans doute pour de nombreux gabonais l’un des ministres de la République ayant tenu à cœur les préoccupations de ses différents collaborateurs. Les réformes initiées par ce dernier auront boosté d’une manière très authentique le mode de fonctionnement du ministère de la communication.
Et à défaut de maîtriser les contours de la mission d’un gouvernement, il vaut mieux arrêter de se lancer dans des acharnements inutiles, ridicules et insensés.
Un gouvernement est mis en place pour une mission bien précise et pour un temps déterminé. Ce n’est pas le lieu indiqué pour faire une éternelle carrière. Les résultats sont exigés dans les cours délais et la satisfaction des populations reste l’unique priorité de chaque ministre. Le premier ministre, chef du gouvernement et le chef de l’État ont décidé de remercier certains ministres pour donner de la place aux autres qui partiront également à un moment donné de l’histoire.
Anicet Mboumbou Miyakou reste de ce fait ce citoyen dévoué qui a servi et continuera à servir la nation.
Selon une certaine presse, le natif du sud aurait été évincé du gouvernement suite à sa supposée incompétence comme porte-parole du gouvernement. Véritable aberration venant de nos chères confrères qui sont en marge de l’actualité de notre pays. Il est coutume d’entre que pour mieux connaître l’histoire, il faut bien maîtriser la chronologie des évènements.
L’histoire nous apprend donc que le ministre Edgard Anicet Mboumbou Miyakou n’avait plus été porte-parole du gouvernement de la République depuis belle lurette. Il avait été remplacé à ce poste par Madeleine Berre, ministre de la fonction publique. De facto, nous sommes désolés d’indiquer à nos confrères que le départ du ministre de la communication est loin d’être lié à son rendement comme porte-parole du gouvernement.
Loin de se limiter à cette bourde malicieuse, le media estime que c’est le ministre de la communication qui aurait dû infligé une sanction au média France 24 au lendemain des déclarations choques faîtes par Jean Ping sur ce média français. Inutile tout même de signifier qu’en République gabonaise, c’est la Haute Autorité de la Communication (HAC) en tant qu’une institutions qui est chargée de gérer les problèmes de cette nature.
Voilà autant d’incohérences et de bêtises qui suscitent un inutile débat soutenu par des arguments en palmier alors que l’intégrité d’Anicet Mboumbou Miyakou est en acier.
Igor NGOMA