Depuis l’aube, la Société de brasserie du Gabon (Sobraga) connaît une tempête agitée, mais pas celle qui brasserait de la bière. Non, c’est une tempête humaine, une grève rugissante menée par ses employés, qui exigeant rien de moins que la revalorisation de leurs salaires. Une contestation qui a débuté avec le grondement des charistes, ceux chargés de faire tourner les rouages de la production.
Selon des sources dignes de confiance, Sobraga, depuis la prise du pouvoir par les militaires, fait dans le deux pour un : deux quarts de travail de 12 heures minimum, six jours par semaine. Les salaires, cependant, demeurent aussi minces que la mousse d’une bière mal tirée. Un véritable paradoxe, alors que les heures supplémentaires s’accumulent.
Un cadre courageux, masqué dans l’ombre, confirme que les employés de Sobraga sont des assoiffés de justice, dépendant de leur département. Cette grève est la goutte qui fait déborder le verre, exposant un mécontentement généralisé. Pour Sobraga, il est temps de remplir les verres des travailleurs, avant que le breuvage de la révolte ne déborde sur ses profits.
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