L’humanité semble sans doute se diriger vers sa ruine avec la tournure que prennent des évènements qui émergent de part et d’autre. Aujourd’hui tuer est devenu banale et les crimes en série donnant des sueurs froides dans le dos nous laissent s’interroger sur la nécessité d’instaurer, surtout dans notre pays à nouveau la peine de mort pour essayer de freiner les responsables de ces actes horribles qui n’ont plus une graine d’humanisme en eux.
C’est à ce titre qu’ Edgard Dziembi Doukaga propose le retour de la peine de mort au Gabon.
Dans un long poste sur son compte Facebook, le journaliste gabonais est revenu longuement sur la nécessité de préserver la vie des autres.
Edgard Dziembi Doukaga
《Nous perdons quoi à restaurer la peine de mort !
Le quartier Alenakiry dans la Commune d’Owendo a enregistré un énième drame, le massacre de manière ignoble, bestiale, sauvage et diabolique d’une jeune compatriote et de ses deux (2) enfants.
Sur les circonstances et les mobiles, seuls les enquêteurs nous diront si l’auteur de cette boucherie humaine est:
✓ Un intrus qui s’est introduit dans la chambre et les a surpris en plein sommeil.
✓ Son mari qui a simulé le scénario en commettant l’acte, puis sortir et revenir au petit matin pour crier au drame. Il dit avoir travaillé la nuit donc les enquêteurs devaient simplement interroger des collègues sur les lieux, les heures d’arrivée et de départ du boulot. Il semble que l’intéressé aurait avoué au motif qu’il a découvert qu’il n’était pas le père des enfants.
Ce drame intègre une affreuse fréquence de 2 actes meurtriers tous les 3 mois sur le territoire. N’est-il pas temps de nous y pencher ?
La recrudescence des crimes crapuleux dans ce pays, convoque désormais la conscience collective à un questionnement.
NOUS PERDONS QUOI À RESTAURER LA PEINE DE MORT ?
Ce questionnement nous renvoie à un état des lieux et un devoir de vérité.
Jamais le Gabon n’a connu une fréquence aussi horrible des crimes à des fins passionnelles, rituelles et crapuleuses, depuis la promulgation le 15 février 2010 de loi no 3/2010 abolissant la Peine capitale au Gabon. La dernière peine de mort remonte en 1985.
Cet horrible glissement vers la bestialité humaine suscite des interrogations quant à la posture des parlementaires dont le rôle est d’évaluer le climat social pour traduire auprès des autorités institutionnelles le besoin de protection de l’intégrité des citoyens.
Les parlementaires les moins humbles pourraient me répondre que la Constitution de la République donne le pouvoir à chaque citoyen d’initier un projet de texte ou de saisir directement les instances de la République.
Mais enfin, c’est d’abord l’émanation des parlementaires qui sont envoyés à l’hémicycle par les citoyens et nous n’allons pas nous inventer un cours sur les attributions premières du député et du sénateur.
Pourquoi un citoyen qui a déjà par son vote (encore que), désigné celui qui va parler et agir en son nom, doit-il se soumettre à ses frais s’il vous plaît, à un exercice fastidieux de préparation d’un projet de loi, alors qu’il y a désigné son représentant cher payé par l’argent public, pour donner forme à ses préoccupations légitimes ?
Parfois soyons lucides et intransigeants face à nos parlementaires qui en d’autres circonstances, se plient en quatre pour voter en l’espace de 24h des lois qui sont notoirement impopulaires auprès des mêmes citoyens.
Nos députés et sénateurs doivent se démarquer de l’excès de servitude politicienne pour se mettre enfin au service de ceux qui les y ont envoyés et qui vivent des drames au quotidien.
Que les familles de cette compatriote et ses enfants trouvent ici, l’objet de toute notre compassion.
Dans ces moments violents, les mots ne pèseront jamais une once, mais l’Éternel Lui sait consoler et n’abandonne jamais dans la détresse. Je suis triste et en colère 》!
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