Au moment où la sélection gabonaise s’apprête à disputer son huitième de finale face aux étalons du Burkina Faso, c’est la confiance qui règne dans le pays entier comme d’habitude. Pour la première fois, le Gabon dispute une coupe d’Afrique des nations dans une formule inédite (24 équipes) et les choses se passent pour le moment très bien malgré des débuts poussifs face aux Comores.
Ce match pour l’honneur donne là, la possibilité aux coéquipiers de Palun de s’affirmer comme des sérieux prétends pour la victoire finale.
Demain, lorsqu’il sera 17 heures, le temps s’arrêtera pour laisser place à un vide où s’exprimeront des étoiles gabonaises guidées par deux principaux astres :Jimm Allevinah et Aaron Boupendza. Malgré des absences de taille dans ses rangs, le Gabon avance avec insouciance dans une compétition auquel il n’était même pas vu comme un outsider. Après trois matchs dans la phase de poules, les troupes de Patrice Neveu sont désormais regardées autrement et craints par d’autres sélections. Avec un jeu orienté vers l’avant et des attaquants très remuants, le Gabon est aujourd’hui plus que redouté.
Avant d’aborder ce match, l’équipe est quasiment au grand complet malgré des départs dans la tanière des vedettes comme Aubameyang et Mario Lémina. À tous les étages, les panthères déjouent toutes les pronostics car,en réalité, personne ne pouvait prédire les prouesses réalisées aujourd’hui en l’absence de ces deux grands joueurs majeurs de l’effectif.
Dans sa folie, le Gabon a réussi à contenir les assauts ghanéens et marocains avec leurs constellations de stars. Demain donc, il faut s’attendre à une rencontre très disputée avec un adversaire très différent des précédents car le Burkina Faso reste une équipe très physique et très difficile à manœuvrer et qui s’appuie toujours sur son leader technique et maître à jouer, le capitaine Bertrand Traoré.
Sûr de ses forces en présence et du plein de confiance fait durant les rencontres de poules, le Gabon lancera dès demain le premier assaut pour la conquête du titre et il entend faire du Burkina Faso, sa première victime.
Arthur ASSEKO
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