La maison Politique Tournée républicaine dans le Haut-Ogooué : Marie-Madeleine Mborantsuo, Notable de la République ou Peste du Gabon ? 

Tournée républicaine dans le Haut-Ogooué : Marie-Madeleine Mborantsuo, Notable de la République ou Peste du Gabon ? 

Tournée républicaine dans le Haut-Ogooué : Marie-Madeleine Mborantsuo, Notable de la République ou Peste du Gabon ? 

 » Le Peuple gabonais ne saurait diaboliser Marie-Madeleine Mborantsuo alias 3M, tout en immaculant, entre autres, Emmanuel Macron, l’endocolonat complice du système françafricain Bongo-PDG depuis plus de 50 ans ; la société civile politisée. Autant le Général Président Oligui Nguema a pris ses responsabilités pour, cette fois, réhabiliter Marie-Madeleine Mborantsuo, Notable de la République, quitte à se mettre sous le dos plusieurs Gabonais hostiles envers elle, autant devrait-il également sommer des cooptés des Institutions Transitionnelles d’assumer leur promotion réalisée, semblerait-il, soit par l’onction de Marie-Madeleine Mborantsuo himself, soit par certains de ses héritiers politiques désormais aux affaires « 

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En Tournée Républicaine dans la Province du Haut-Ogooué, la Prééminence Transitionnelle, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Oligui Nguema, a surpris la communauté politique nationale, le 17 juillet 2024 dernier, à Franceville par des révélations iconoclastes.

A Franceville, l’on va, par exemple, apprendre de la bouche du Chef de l’Etat, Oligui Nguema Himself que, OUT aux plans physique et cognitif du fait d’avoir été foudroyé par un AVC à Riyad, en Arabie Saoudite, en octobre 2018, l’ancien président Ali Bongo Ondimba, se cachait derrière la porte lorsque son épouse, Sylvia Bongo Ondimba, aux côtés de son fils Nooreddhin Bongo Valentin, crachait le feu sur les collaborateurs directs de l’ancien président !

Mieux, le Général Président Oligui Nguema, va louer les efforts consentis par Madame Marie-Madeleine Mborantsuo, Notable de la République, qui, selon lui, a pesé de toutes ses forces pour que la bande à Sylvia Bongo, la Young Team déchue et autres usurpateurs qui écumaient le Palais du bord de mer ne volent pas la victoire des Gabonais sortie des urnes, à la faveur de la Présidentielle du 26 août 2023.

Vu sous cet angle, il apparaît clairement que, ce n’est pas parce que le CGE avait, le 30 août 2023 proclamé Ali Bongo Ondimba vainqueur de la présidentielle du 26 août, en lieu et place du vrai vainqueur de ladite élection, qu’une certaine opinion nationale devrait inférer que Marie-Madeleine Mborantsuo n’avait rien fait, alors que la Haute Juridiction dont elle avait la charge n’avait pas encore validé les résultats finaux.

Toujours est-il que, prévenir vaut mieux que guérir, dit-on très souvent, les militaires au pouvoir à Libreville n’ont pas attendu la proclamation des résultats finaux de la Présidentielle du 26 août 2026 par la Cour Constitutionnelle pour chasser la Young Team du pouvoir.

Surnommée à tort ou à raison « la tour de Pise », Marie-Madeleine Mborantsuo est pourtant une très grande dame, une Notable de la République Gabonaise que des Pdgistes devenus opposants conjoncturels au régime déchu d’Ali Bongo ont attribué tous les péchés d’Israël du fait d’avoir perdu privilèges et prébendes.

Et pourtant, qu’on le veuille ou non, sauf à nous prouver le contraire, Marie-Madeleine Mborantsuo n’a jamais été le mal du Gabon.

L’oubli étant la ruse du diable, il nous parait nécessaire de rappeler et de stratifier les responsables des malheurs du Gabon et de son peuple.

Car, craignant très souvent d’affronter les vrais auteurs de leurs maux, les Gabonais ont développé cette mauvaise manière de s’acharner sur des innocents.

Feu Eyeghe, jeune père de famille, cadre de la DGCC fut lynché il y a de cela quelques années par des gabonais fatigués des crimes rituels, en est l’exemple le plus vivace.

Et pourtant à Libreville, voire à l’intérieur du pays, des noms des pontes de l’ancien régime ont souvent été cités par des media nationaux et par la population comme étant des commanditaires tapis dans l’ombre des crimes à caractère rituélique sans toutefois être iniquités !

Curieusement ce Peuple gabonais, visiblement « bavard et muet », n’a jamais eu le courage d’affronter les vrais auteurs des crimes rituels. Les Gabonais sont-ils si indolents comme le pense l’ancien Vice-Pdt Pierre-Claver Maganga Moussavou ?

Si tel ne serait pas le cas, pourquoi envoyer en enfer Marie-Madeleine Mborantsuo alors que toute la sémiotique montre de manière implacable que, la France Officielle et sa Françafrique prédation des richesses astronomiques du Gabon sont les vraies bourreaux du Gabon ?

Pour Preuve, en 2018, quand Ali Bongo fut victime d’un AVC, alors qu’il y régnait un flou artistique savamment orchestré par ses partisans craintifs de la constatation de la vacance de la présidence de la République, alors qu’Ali Bongo était devenu invisible, qu’on le faisait entrer et sortir du pays à des heures tardives loin des regards et des cameras des journalistes notamment indépendants gabonais, que la presse nationale exigeait une interview avec Ali Bongo pour mettre un terme aux rumeurs à son sujet, c’est bel et bien le président français, Emmanuel Macron, qui, en mondovision, avait déclaré avoir passé un coup de téléphone à Ali Bongo, avoir conversé avec un Président en forme, en très bonne santé ! Etait-ce véritablement le cas ? La réponse est NON,

Au sujet de l’état de santé d’Ali Bongo, le temps étant le véritable tribunal de l’histoire, il ne fait plus l’ombre d’aucun doute qu’Emmanuel Macron avait menti, qu’il s’était ingéré dans les affaires d’un pays supposé être indépendant en facilitant et en adoubant la régence de l’épouse d’Ali Bongo d’origine française, ce dans l’attente pour la françafrique de trouver au sein de son endocolonat le successeur d’Ali Bongo OUT politiquement depuis 2018.

Pis, quelques semaines après le coup d’Etat du 30 août 2023 qualifié de coup de la libération, la classe politique française, tous bords politiques confondus déclara urbi et orbi au Palais Bourbon, siège de l’Assemblée Nationale, que c’est la France qui était derrière le coup de Force des Militaires au Gabon.

Curieusement au Gabon, personne au sein de la classe politique gabonaise tous bords politique confondus, personne au sein de la société civile politisée ; des activistes clasheurs insulteurs n’a condamné ou dénoncé cette mainmise de la France officielle au Gabon. Chacun ayant visiblement trouvé son compte. Car la bouche qui mange ne parle pas, dit-on très souvent. Cette complicité des Gabonais avec la Françafrique de prédation de leur propre pays est-ce encore la marque de fabrique de Mborantsuo ?

D’ailleurs, même si la France à dégagé Ali Bongo Bongo pour installer un dirigeant pantin à sa solde, toute la sémiotique politico-diplomatique montre clairement qu’ au regard des tentatives de coup d’état scientifique dont fait l’objet le CTRI au quotidien de la part de la francafrique via la classe politique gabonaise engluée dans la Françafrique de prédation des richesses du Gabon, les militaires au pouvoir à Libreville ne sont pas des pantins, des gens facilement manipulables comme des politiques civils.

N’eût été la dimension patriotique et sacrificielle de ces militaires, la France officielle et son endocolonat françafricain (classe politique gabonaise tous bords politiques confondus) avaient, au soir du 30 août 2023, confié par procuration la gestion du Gabon et ses richesses astronomiques à Sylvia Bongo, la Young Team et autres usurpateurs qui écumaient le Palais du Bord de Mer, Ali Bongo n’étant qu’une couverture officielle, légale de l’imposture au sommet de l’Etat Gabonais.

Toute proportion gardée, on ne saurait trainer Marie-Madeleine Mborantsuo dans la boue ad vitam aeternam, on ne saurait faire d’elle l’égérie apocalyptique du Gabon, alors que la quasi-totalité des cache-sexes de la France officielle et de sa françafrique de prédation du Gabon a été cooptée par les militaires au pouvoir à Libreville.

Au total, disons-le clairement et sans ambages : si le Général Président Oligui Nguema a pris tous les risques possibles, quitte à se mettre sur le dos, ces gabonais qui voient en Mborantsuo, le Covid-19 du Gabon, le silence de ceux qui ont bénéficié des promotions au sein des Institutions transitionnelles soit par le support de Marie-Madeleine Mborantsuo himself, soit par le biais de ses créatures politiques désormais aux affaires, est inadmissible.

En effet, deux choses l’une : soit ces gens assument Mborantsuo au grand jour comme le Chef de l’Etat l’a fait à Franceville, soit il est temps de lister et de publier leurs noms. Le Nouveau contrat politico-social en chantier ne saurait se matérialiser avec des roublards, des kounabelistes, des griots et autres profito-situationnistes politiques, des mauvais réflexes décriés hier.

David Zang MENGUE 

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