Dans la commune de NTOUM, les résidents vivent un cauchemar quotidien en raison des services défaillants de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG). Chaque jour, les coupures d’électricité se multiplient, souvent déclenchées par de simples averses. Les habitants dénoncent des interruptions intempestives, même tard dans la nuit, perturbant leur quotidien.
La qualité de l’eau fournie par la SEEG est tout aussi préoccupante. Les robinets délivrent une eau sale et suspecte, parfois de couleur jaunâtre, comme constaté ce dimanche 10 mars 2024. Les habitants, contraints de consommer cette eau contaminée, expriment leur inquiétude quant aux conséquences sur leur santé.
Nastase, un résident agacé de la commune, s’interroge sur le rôle du gouvernement, accusant la SEEG de mettre en danger la population avec sa mauvaise qualité d’eau. Il appelle à une action urgente des autorités pour remédier à cette situation préoccupante.
Loïc EKOMY, un autre habitant, va plus loin en suggérant une mobilisation massive de la population pour un sit-in au siège de la SEEG. Il évoque même les événements de Koulamoutou, soulignant que les populations de cette ville avaient raison de manifester leur mécontentement en vandalisant le siège de la SEEG.
Face à cette colère croissante, les habitants de NTOUM demandent au gouvernement d’assumer ses responsabilités et de prendre des mesures immédiates pour garantir des services essentiels de qualité. La SEEG se retrouve ainsi sous le feu des critiques, confrontée à une exigence de transparence et d’amélioration urgente de ses services.
Tello
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