La maison Politique Diplomatie : Qu’est-ce qui fait tant courir la France auprès du CTRI ?

Diplomatie : Qu’est-ce qui fait tant courir la France auprès du CTRI ?

Diplomatie : Qu’est-ce qui fait tant courir la France auprès du CTRI ?

Lundi 22 janvier, le Président du CTRI, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a accordé une audience à Alexis Lamek, Ambassadeur, Haut Représentant de la République Française près de la République Gabonaise.

Selon la Communication présidentielle « l’ audience accordée au diplomate français a été l’occasion de saluer les progrès de la Transition et ses accomplissements, tout en félicitant le Chef de l’État pour le soutien populaire ».

Une énième audience au parfum paternaliste qui ne saurait être acceptée par le Peuple gabonais fatigué des manœuvres « françafricaines » de l’Elysée et du Quai d’Orsay.

A toutes fins utiles , le Gabon étant un État Souverain, il ne revient donc à la France via sa diplomatie de venir s’ingérer dans ses affaires intérieures ; de distribuer les bons et les mauvais points à la Transition. C’est aux Gabonais d’apprécier leur transition et d’y donner Corps.

L’ ‘ambassadeur gabonais accrédité en France n’est jamais allé parler à Macron ou apprécié la situation française post Gilets jaunes

Il faut dire que l’ambassadeur français Alexis Lamek est un habitué des postures paternalistes envers le Gabon.

En effet, tout le monde peut se rappeler qu’à peine ses lettres de créance présentées à l’ancien Président Ali Bongo Ondimba, le diplomate français avait fait une sortie médiatique hautement paternaliste et condescendante au quotidien national l’Union au point où le tollé général suscité sur la toile par cette interview « Françafricaine »amenèrent Ali Bongo Ondimba et son PM de l’époque ,Rose Christiane Ossouka Raponda à recadrer Lamek ,tout en l’exhortant au respect de la souveraineté du Gabon.

De la Francophonie en passant par le Quai d’Orsay, la France fait feu de tout pour essayer de controler et de soumettre les militaires au pouvoir à Libreville.

Dans l’histoire des relations bilatérale et diplomatique entre la France et le Gabon , jamais un Ambassadeur français n’a été reçu autant de fois au Palais du Bord de Mer comme c’est le cas d’ Alexis Lamek sous le Gabon Transitionnel.

S’il est vrai que le Gabon doit entretenir des relations bilatérale et diplomatique avec ses partenaires historiques, le Peuple gabonais ne compte plus subir cette françafrique d’humiliation ; ce paternaliste et cette condescendance de la France au Gabon.

Qu’ Emmanuel Macron le veuille ou non, le Gabon est en Transition « militaro-civile » aujourd’hui parce qu’ il a cautionné l’imposture au sommet de l’État gabonais de 2018 – 2023 en affirmant urbi et orbi en mondovision qu’il avait conversé avec Ali Bongo Ondimba ,que ce dernier était en forme au moment où la presse gabonaise se battait pour pouvoir interviewer Ali Bongo Ondimba histoire d’avoir la certitude que le Gabon était véritablement dirigé.

Eu égard à ce qui précède, il est curieux de voir cette pression diplomatique de la France envers les militaires au pouvoir à Libreville. Que cherche la France au Gabon ?

Disons-le clairement : Même s’il ne fait l’ombre d’aucun doute que les Gabonais font confiance au Général Président Brice Clotaire Oligui Nguema et à ses frères d’armes qui, depuis leur prise de pouvoir, ont posé des actes iconoclastes dignes des militaires non pantins, il y a que d’aucuns pensent à Libreville que la France en fait un peu trop en termes de paternalisme et de condescendance.

D’autres pensent que ce paternalisme français est appelé à se cadavériser, que les accords coloniaux liant la France au Gabon doivent être revus ; que la question préjudicielle du franc des colonies françaises d’Afrique (FCFA), une devise du trésor public français pompeusement qualifiée de monnaie et utilisée par le Gabon et d’autres pays de la CEMAC doit être posée sur la table par les militaires au pouvoir à Libreville.

C’est l’équation sine qua non pour parler d’un Gabon souverain en quête d’ un développement véritable.

Par: David Zang Mengue

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