Les habitants de Libreville vivent au quotidien avec la peur au ventre, chacun surveillant ses arrières. Ceci est la résultante du phénomène sans cesse croissant de l’insécurité dans cette première ville du pays.
Il est désormais presqu’impossible de sillonner les rues de la capitale sans être inquiété pour sa vie et ou, au risque de se voir dépouiller de ses effets personnels : sacs, téléphone, bijoux, ordinateur portable etc… Si non, faire les frais d’une organisation de brigands . L’idée d’un danger imminent est constante à tel point qu’il se dégage les attitudes de méfiance et des réflexes de suspicion réciproque « on ne sais plus qui est qui ». Cet état de fait est consécutif à l’omniprésence des actes de délinquances ; braquages , vole, viol, kidnapping, assassinats et autres formes d’agressions physiques et fait en sorte que personne ne rentre plus dans ses aises. Il se trouve malheureusement qu’un peu plus d’un citadin sur deux a déjà été soit victime et ou, témoin du mal.
Un phénomène social qui allègrement défi les règles de la vie en société, touche toutes les composantes de celle-ci et prend des proportions inquiétantes à tel point que les corps habillés n’en sont même plus épargnés. En réalité le premier garant de la sécurité des personnes et des biens semble soit essoufflé soit totalement démissionnaire d’un pan important de sa mission régalienne, et dans le pire des cas subirait lui-même les afres d’une délinquance disproportionnée. Ce constat amer, loin de rassurer les populations porte les germes d’une mauvaise gestion des ressources humaines, d’une confusion de rôle ,des erreurs de casting, en gros d’un échec cuisant dans le névralgique domaine de la sûreté de l’État. La police urbaine est pointée du doigt. Tout un système qui est mis en cause et qui mérite d’être repensé tant dans son contenu (objectifs et missions), que dans le personnel et agents qui le constituent.
Dans le camp adverse on observe plutôt une multiplicité de tactiques d’opérations et une poussé vertigineuse de la criminalité juvénile . et féminine.
En effet de plus en plus d’adolescents sont fascinés et se lancent dans les activités illégales et autres réseaux maffieux et organisations criminels, vols à l’arraché, pickpockets, agression physique et sexuelle viols,braquages à main armée … Les cas de meurtre se succèdent au rythme des aiguilles d’une montre pour les raisons aussi tendancieuses les unes que les autres. Face à l’urgence de contenir les pulsions meurtrières de ces dangereux garçons, de nouvelles stratégies devraient être mises en place tels que la police de proximité, et les relais de surveillance sectoriels par des civiles justiciers, qui méritent un meilleur encadrement logistique et financier car à chaque contexte de crise ses moyens jugulaires. Il faut attaquer le mal à la racine pour endiguer ce fléau par des mesures draconiennes, et des moyens de repréhension dissuasives.
Au nombre des mesures préventiives, on compte l’amélioration des conditions socio-economique et culturelles des populations, le renforcement de la collaboration entre les populations et les forces de l’ordte, l’ encouragement des jeunes aux formations qualifiantes pouvant faciliter leurs insertions socio-proffesionnelle et l’adoption d’une politique urbaine.
Ces mesures préventives doivent être mises en priorité pour mener à bien une lutte efficace contre la criminalité. Car si les autorités compétentes ne se saisissent pas de cette gangrène par la mise en place d’un comité de réflexion constitué d’experts en criminologie;. et un autre chargé de l’application des mesures prises, nous serons toujours loin d’atteindre le bout du tunnel.
Arthur Ondo
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