La maison Politique Quand le NON et le OUI au referendum à venir deviennent une arme de chantage !

Quand le NON et le OUI au referendum à venir deviennent une arme de chantage !

Quand le NON et le OUI au referendum à venir deviennent une arme de chantage !

 » L’ agitation politique autour du Oui et du NON au référendum à venir entretenue par des politiques de la vieille classe politique et la société civile politisée cooptés par le CTRI, met en exergue un redoutable combat de survie politique post-transitionnelle ; des manœuvres d’arrière-garde aux antipodes de l’intérêt supérieur du Peuple gabonais »

Algorithme de résolution….

La fin du Dialogue National inclusif d’avril dernier a fait place à la rédaction de la nouvelle constitution. Occasion pour la vieille classe politique tous bords politiques confondus et la société civile politisée, jadis en concubinage politique hautement incestueux avec le système Bongo-PDG alors aux affaires depuis plus de 50 ans, de livrer aux militaires au pouvoir à Libreville depuis 10 mois seulement, une redoutable guerre de communication au sujet du OUI et du NON au referendum à venir.

A Libreville, le Peuple gabonais constate, avec étonnement, qu’au lieu de voir la nouvelle classe politique cooptée par le CTRI poser le problème du OUI et du NON au referendum à venir, c’est toujours la vieille classe politique et la société civile politisée jadis complices du système déchu qui, visiblement, font feu de tout bois pour faire du OUI et du NON leur bouée de sauvetage politique post- transitionnelle.

En effet, si la nouvelle classe politique cooptée par le CTRI reste aphone, est-ce à dire qu’elle confirmerait l’assertion selon laquelle, la bouche qui mange ne parle pas ?

La réponse est NON. Car, même la vieille classe politique et la société civile politisée cooptées par le CTRI mangent aussi. Le problème est donc ailleurs.

A l’Assemblée nationale de Transition, le député nommé Marcel Libama, citoyen gabonais portant plusieurs masques ( député nommé, enseignant, syndicaliste, militant politique, membre de la société civile politisée, etc, ) avait, en son temps, reçu notre recadrage suite à ses velléités médiatiques de sabotage du DNI d’avril dernier, via l’interview qu’il avait accordée au media françafricain RFI, ce en pleine assises d’Angondje !

Cette fois, via un media national en ligne, preuve qu’il a enfin compris qu’un député, fut-il nommé, ne devrait pas parler des problèmes de souveraineté de son pays dans un media international, ce sous le fallacieux prétexte de quête d’audimat à l’international, Marcel Libama a jeté un pavé dans la mare en se présentant comme égérie du NON politique au referendum à venir, au cas où la nouvelle constitution ne serait pas présentée aux populations !

Ainsi, après Libama, un autre député nommé, Charles Otando, SGA3 du PDG, a sillonné son fief politique Port-Gentil, plus précisément, le département de Bendje, Canton Ogooué, dire aux populations, qu’en tant que député nommé par le CTRI, il comptait voter pour le OUI au referendum. Mieux, que le moment venu, une campagne d’ édification des populations sur l’importance du OUI lors du référendum à venir allait voir le jour. D’autres députés nommés favorables au OUI sont aussi en marketing politique sur le terrain.

A la suite de ces députés nommés, un membre du gouvernement transitionnel et non des moindres, le VPM de la Planification et de la Prospection, le Pr Barro Chambrier, un Pdgiste devenu opposant conjoncturel au régime déchu d’Ali Bongo Ondima, a organisé samedi dernier, à glass, une conférence citoyenne pour expliquer aux militants de son Parti (RPM) pourquoi comptait-il, entre autres, voter pour le OUI au referendum, soutenir le Général Président Oligui Nguema au cas où il serait candidat à la Présidentielle à venir, ce d’autant que la Charte de la Transition le lui autorise.

Si, de manière implacable, la position du Député nommé de Port-Gentil, Charles Otando et celle du VPM, Pr Alexandre Barro Chambrier viennent battre en brèche le NON au référendum sans présentation au préalable de la Nouvelle Constitution soutenu par le député nommé Libama et d’autres politiques encore en mode sous-marin, nous sommes surtout surpris par la violence verbale avec laquelle des partisans du NON au référendum nous attaquent en in box, preuve qu’ils digèrent mal nos recadrages à répétition à l’endroit des portes étendards du NON au prochain référendum..

Et pourtant, via sa conférence citoyenne de samedi dernier, le Pr Barro Chambrier est venu confirmer, valider, corroborer, notre analyse au sujet de ceux qui militent pour le NON, des gens résolument engagés dans des combats d’arrière-garde aux antipodes de l’intérêt supérieur du Peuple gabonais. Les différents députés déployés dans leurs fiefs électoraux disent également la même chose que nous.

Or, pour les ouailles des têtes de proue du NON, à l’instar du Député nommé Marcel Libama, homme aux masques multiformes ( Citoyen gabonais, enseignant, syndicaliste, militant politique, membre de la société civile politisée, etc ), ces derniers voudraient faire gober à la majorité des Gabonais favorables au Oui au referendum à venir, une suite logique de leur OUI en faveur du Coup d’Etat militaire du 30 août 2023, que leur champion serait dans la vérité, que ce n’est pas la faute à la personne qui dit la vérité, si la vérité fait mal mais, c’est la faute de la vérité elle-même !

Et pourtant, sauf à nous prouver le contraire, au plan politique, tous ceux qui sont aux affaires en ce moment parce que cooptés par le CTRI mais hostiles au OUI référendaire à venir n’ont pas leur place au sein des institutions de la transition.

Si nous prenons le cas des députés de la Transition, ces derniers devraient savoir qu’un député élu est un représentant du Peuple qui l’a élu à l’Assemblée nationale pour parler en son nom.

Autrement dit, depuis la maison du Peuple, le député est le porte voix des aspirations du Peuple souverain.

En clair, au Palais Léon Mba, le député doit respecter le contrat social signé avec le Peuple, et non manœuvrer pour ses propres intérêts égocentriques ou pour des intérêts des forces négatives centrifuges et centripètes.

Dans le cas des députés nommés par les militaires au pouvoir à Lbv, ces derniers ont un double contrat à respecter :

– Nommés dans un Etat d’exception et non de Fait, ces députés doivent fidélité à celui qui les a nommés: Le Général Président Oligui Nguema:

– Le Peuple gabonais ayant validé le coup d’Etat militaire du 30 août 2023, les députés nommés siègent au Palais Léon Mba parce que le Peuple a effectivement adoubé la feuille de route politico-transitionnelle des militaires .

Eu égard à ce qui précède, les actes posés par ces députés nommés devraient, entre autres, concourir à concrétiser la volonté politique de celui qui les a nommés, être en phase avec le choix du Peuple en faveur du Coup d’État et des changements qui vont survenir.

Question : Qui a mandaté le député nommé Libama (citoyen gabonais, enseignant, syndicaliste, militant politique, membre de la société civile politisée, etc) de battre campagne pour le NON au réferendum ?

Une chose est sûre : Ce n’est pas le Peuple gabonais, encore moins, les militaires qui l’ont nommé.

En revanche, si ce député nommé a ses ambitions politiques personnelles ou serait une sorte de marionnette des marionnettistes de l’endocolonat françafricain et autres officines, ce au regard de ses multiples casquettes, eh bien, l’éthique et la cohérence politiques voudraient qu’il prenne sa liberté politique à l’Assemblée nationale. Car, on ne saurait être sur la chaussée et au balcon au même moment.

La guerre de communication autour du OUI et du NON au referendum entretenue par la vieille classe politique et la société civile politisée, jadis complices du système déchu, met en exergue la mise en branle d’autres agendas de survie politique post-transitionnelle ; des combats d’arrière-garde de l’endocolonat relais de la françafrique ,ce en vue d’empêcher la candidature du Général Président Oligui Nguema à la prochaine présidentielle .

Au total, tenter maladroitement de faire gober au Peuple, qu’on ne saurait reprocher au député nommé Libama son refus d’être un député Kounabeliste, de faire allégeance à Oligui Nguema comme ce fut le cas des députés du PDG sous Ali Bongo, est une comparaison fumiste, un narratif d’esbroufe et d’imposture.

Et pour cause, l’ État d’exception actuel n’a rien à voir avec l’Etat de fait sous Ali Bongo Ondimba. Ce sont deux contextes politiques différents.

Par/ David Zang MENGUE 

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