La maison Société Violences en milieu scolaire: Que dit le gouvernement Gabonais?

Violences en milieu scolaire: Que dit le gouvernement Gabonais?

Violences en milieu scolaire: Que dit le gouvernement Gabonais?

Les écoles gabonaises sont devenues, depuis plusieurs années, le théâtre de scènes de violences sans précédent.

Les violences observées dans les établissements scolaires gabonais se caractérisent par un ensemble d’actes et d’infractions tels que les dégradations des locaux, le racket, les vols, les coups et blessures, les menaces de mort, les agressions sexuelles, les meurtres commis par des apprenants sur leurs pairs.

Cette problématique récurrente touche aussi bien les établissements primaires que secondaires, et ne cesse d’inquiéter les pouvoirs publics, les parents et les organisations non gouvernementales.

En effet, il ne se passe pas un jour sans que ne soit signalé un cas de violence physique,  verbale ou même sexuelle impliquant en grande majorité des adolescents consommateurs de drogues.

De nombreuses réformes ont été mises en place par l’État gabonais afin de lutter contre ce phénomène, entre autres, la création de la police scolaire qui visiblement semble dépassé et impuissant.

Le gouvernement a multiplié des rencontres avec les parents d’élèves, à l’exemple de celle qui s’était déroulé en août 2022, ou le ministre de l’Éducation nationale s’était entretenu avec les fédérations des associations des parents d’élèves afin de trouver une stratégie efficace pour lutter contre les violences en milieu scolaire.

Contrairement aux attentes politiques, les résultats obtenus restent très insuffisants dans la mesure où l’échec scolaire et la violence sont malheureusement devenus des problèmes récurrents pour l’école gabonaise.

On pourrait envisager que l’école serait un sanctuaire pour ces adolescents parce que lieu sacré d’acquisition du savoir et espoir pour l’avenir. Mais est-ce que l’école est encore seul espoir d’avenir quand, en sortant de leurs pivots, ils ont laissé dans leurs maisons ou au quartier nombreux diplômés sans situation enviables ?

Quand le coût de leur scolarisation est source d’angoisse et stresse pour la famille qui peine à joindre les deux bouts ?

Certes l’éducation des parents n’est pas à laisser pour compte, mais quelles valeurs peuvent-ils transmettre étant eux même en crise d’identité, car coupés de leurs racines

pour la plupart et livrés à la seule éducation des médias occidentaux ?

Leur progéniture noyée sous des tonnes d’images à longueur de journée, certaines plus violentes que les autres.

Mais dans la globalité, c’est l’État qui a échoué en abandonnant l’éducation de son peuple à d’autres et en négligeant son rôle. Quel besoin y avait-il à supprimer l’instruction civique ? Où sont les loisirs et les terrains de sport ? Quel encadrement l’État avait prévu pour

les jeunes une fois sortis des salles de classe ? Déjà les salles de classe n’ont jamais été la priorité alors la promotion du sport ou des loisirs…

 Aujourd’hui, voilà le résultat : à force de fréquenter les bars et de s’y battre, cette violence est déportée avec fracas dans le sanctuaire du savoir.

Chose curieuse, lors de la déclaration de politique générale du nouveau premier ministre, l’éternel problème e violence dans les établissements du Gabon n’a pas été évoqué.

Aucune solution pour pallier à ce phénomène n’a été proposée, c’est à croire que les politiques seraient dépassés par ce problème.

Le gouvernement aurait-il démissionné face à cette problématique ?

L’aurait-il mise de côté en cette année électorale et de traiter d’abord les problèmes qu’il estime plus urgent ?

Par Tello Le Cheval BLANC

 

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