Nombreux sont les citoyens gabonais qui ont du mal à expliquer le trop grand niveau d’acharnement qu’a le Gouvernement de la République concernant l’obligation vaccinale en cette période de crise sanitaire. Beaucoup se sont donc posés la question de savoir d’où venait un tel acharnement pour faire accepter au peuple gabonais ce que la quasi-totalité de ce peuple rejette en bloc : « l’obligation vaccinale ».
Le Gouvernement de la République aurait-il pris un engagement auprès de certains bailleurs de fonds internationaux pour garantir coûte que coûte une vaccination de masse sur l’étendue du territoire gabonais en échange de quelques dizaines de milliards de francs CFA ? C’est là la question que bon nombre de concitoyens se posent au regard de l’insistance et la persistance sur le fait évoqué : « la vaccination obligatoire ».
Vu sous cet angle, Madame la Première Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda pourrait se trouver entre le marteau et l’enclume.
D’un côté, la pression exercée par sa hiérarchie et l’institution dont elle a la charge pour faire accepter cette loi par l’ensemble des corps constitutionnels de la République et des populations. D’un autre côté, une pression exercée par le peuple lui même qui refuse catégoriquement l’idée d’une obligation vaccinale ou de l’imposition des mesures visant à contraindre les populations à une vaccination de masse.
La tourmente dans laquelle pourrait se trouver le Chef du Gouvernement est telle que depuis le Gouvernement de la République ne se constitue plus en défenseur du bien être des populations gabonaises mais se constitue désormais en oppresseur des populations par cet acharnement autour de l’imposition des mesures qui ne sont nullement plébiscité par les populations elles mêmes. Le Gabon doit donc se construire autrement, avec des institutions fortes et des responsables d’institutions qui ont une moralité au service des populations et rien d’autre.
Ester Yach.B
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