Le Gabon se prépare à vivre à nouveau les élections présidentielles et les différentes chapelles politiques s’activent pour la conquête du pouvoir. Si l’ensemble des militants et grands cadres du Parti Démocratique Gabonais (PDG) demandent, d’une seule voix, l’actuel chef de l’État à briguer à nouveau la magistrature suprême, ce dernier n’a toujours pas décliné ses intentions véritables.
Ali Bongo Ondimba sera-t-il de la partie en 2023 ? La question mériterait d’être posée. Sa santé devenue délicate serait aujourd’hui un frein pour la poursuite de son règne à la tête du pays. Si quelque voix sont défavorables en sourdine à la candidature de l’actuel chef de l’exécutif, un grand nombre souhaiterait voir leur champion repartir à l’assaut d’un pouvoir en permanence contesté par une bonne partie de l’opinion.
Allons-y savoir si le concerné reste motivé pour continuer l’aventure. Malgré ses déclarations rassurantes, on cerne peu de motivation et de détermination chez le grand camarade.
Selon des sources, l’entourage familial proche du chef de l’État gabonais, le mieux serait qu’il ne se représente plus au profit de son fils aîné, Noureddine Bongo. Une éviction qui serait forcée d’autant plus que sa famille politique tient coûte que coûte à son leader. À la veille de la présidentielle, c’est l’éclipse qui alimente la tête du locataire du palais du bord de mer.
“ Vas-y, n’y vas pas », ce jeu de tango qui prend du temps ne semble pas arranger les choses pour un PDG en proie à une guerre des égos. Le 12ᵉ congrès qui a débuté le 23 décembre serait l’opportunité de se décider enfin en interne pour éviter d’aiguiser davantage les appétits politique des uns et des autres.
Par/Arthur ASSEKO
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