La société ferroviaire Setrag a annoncé dans un communiqué paru mercredi la fin des travaux de reconstruction de la partie de la voie abîmée, longue de 900 mètres.
Selon le communiqué, la cellule de crise était composée des responsables de la Setrag, de la Comilog, d’Eramet et de l’ARTF, assistés des entreprises locales, avec le soutien de l’État gabonais.
En effet, la mission a mobilisé 318 travailleurs exerçant 24 h/24. Des cheminots et 34 engins composés de 5 pelles, 6 bulldozers, 2 compacteurs, 2 niveleuses, 2 camions citernes, 2chargeuses, 4dumpers, 30 camions bennes, 1 porte char, 1 chariot élévateur télescopique,1 camion yab et 1 brise roche hydraulique.
Ainsi, sur le plan technique proprement dit, trois phases ont rythmé l’exécution desdits travaux, entre autres, le terrassement de masse avec extraction et un dépôt de matériaux engloutis.
Ce terrassement a permis de dégrossir la montagne, d’enlever les débris issus de la partie fissurée ayant entraîné le glissement, soit près de 45000 mètres de volumes extraits.
Le terrassement de la plateforme
Après avoir éliminé la propagation des fissures, s’est ensuivi le terrassement de la plateforme ferroviaire en gardant l’altimétrie de l’ancienne voie.
Toute chose qui a permis de retrouver l’ancienne plateforme ferroviaire. Puis les travaux se sont poursuivis pour la construction du viaduc. La structure mise en place est à la base, un enrochement compacté avec une hauteur moyenne de 3 mètres de recharge, suivi de la mise en place d’un géotextile anti-contaminant pour finir avec une couche de graveleux latérique d’une épaisseur moyenne de 90 centimètres compactée à 98% de l’Optimum Proctor.
Et enfin la pose de l’infrastructure. Une fois les travaux réceptionnés, l’équipe de la voie a procédé à sa pose.
À ce jour, malgré la reprise du trafic ferroviaire, les travaux de terrassement se poursuivent pour la mise en conformité du projet d’exécution de rétablissement de la voie, un chantier qui a mobilisé tant d’énergie pour vaincre ce que d’autres ont appelé le glissement de la montagne du malheur.