À l’aise comme généralement, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain Claude Billie By-Nze, a répondu, sans détours à de nombreuses questions du journaliste Christophe Bois bouvier, ce jeudi 26 décembre sur RFI.
À la question de savoir si avec la nomination du fils du chef de l’État, Noureddin Bongo, à la fonction de coordinateur général des affaires présidentielles, n’est-ce pas une dynastie Bongo qui s’installe, qui perdure et qui risque de nuire à l’image du Gabon à l’étranger.
Alain-Claude Bilie By-Nze, a répondu en disant que : ” Il n’y a pas de dynastie Bongo. Vous insistez sur cette question. Monsieur Noureddin Bongo n’occupe pas une fonction qui permettrait demain une dévolution du pouvoir. La constitution gabonaise est très claire, si demain le chef de l’État n’était plus en capacité d’exercer les fonctions, on ouvrirait une procédure qui conduirait à une élection anticipée. Monsieur Noureddin Bongo n’hésiterait pas du pouvoir “.
Au Gabon, depuis la nomination le 5 décembre dernier de Noureddin Bongo, à la faveur du conseil des ministres, certaines formations politiques de l’opposition comme le Rassemblement pour la Patrie (RPM) et l’Union Nationale (UN) évoquent une nomination ” anticonstitutionnelle “, et une ” tentative de monarchisation de l’État “. Un point de vue que dénoncent des personnalités, à l’instar d’Estelle Ondo, député du 2ᵉ arrondissement d’Oyem. Pour l’élue, il s’agit d’un ” procès en patronyme “.
Elle invite les Gabonais à y ” mettre un terme “, pour attendre le jeune collaborateur du chef de l’État sur ses actes.
Pierre Parfait Mbadinga
