Depuis le 30 juin 2020 et en raison du Coronavirus, l’Union européenne ( UE ) n’ouvre ses frontières qu’à seulement quatre pays africains, Algérie, Maroc, Rwanda et Tunisie. Mais au regard de son niveau d’infection au Covid-19 jugé satisfaisant, les pays de l’UE devraient se prononcer sur l’intégration du Gabon dans cette liste réduite, estime Jean de Dieu Moukagni Iwangu, le Président du parti Union et Solidarité.
L’UE fixe plusieurs critères épidémiologiques pour qu’un pays soit sur la liste des admis à l’entrée dans l’espace Schengen, notamment un taux de nouveaux cas de Covid-19 proche ou en dessous de 16 pour 100 000 habitants ( moyenne dans UE ) sur les 7 derniers jours. Dans ‘’Le plaidoyer de Libreville’’, exposé à la presse le 24 octobre, le président de l’Union et Solidaire ( US ), Jean de Dieu Moukagni Iwangu présente des tableaux de bord renseignant à la fois sur l’évolution épidémiologique du Gabon sur la période du 14 mars 2020 à ce jour, sur la situation comparée du Gabon à celle de ses voisins immédiats puis sur la situation comparée du Gabon à celle des 4 pays Africains éligibles aux critères d’accès sur le territoire de l’espace Schengen.
Se basant sur les chiffres de l’OMS particulièrement satisfaisant, l’homme politique assure que le Gabon est un exemple de réussite dans cette lutte. ” J’incline à penser que la politique prudentielle adoptée par le gouvernement gabonais en faveur du dépistage de masse, de la prise en charge des cas diagnostiqués, du niveau de guérison de ces cas, et de la sécurisation des déplacements sur le territoire de la République gabonaise, appelle à traiter la situation du Gabon avec un regard nuancé “.
Le Président de l’US précise que « la situation du Gabon donne à constater qu’on guérit autant qu’on contracte le virus ». Par ailleurs, Jean De Dieu Moukagni Iwangou a salué l’action du gouvernement gabonais qui n’a ménagé aucun effort pour définir une riposte efficace contre la pandémie à Coronavirus. Il a ainsi invité le Gabon et l’UE à «reprendre le dialogue, au bénéfice et dans l’intérêt de deux Peuples, en vue de leur rétablir respectivement le droit de visa, et consolider une tradition séculaire d’échange et de solidarité qui les a toujours liés».
